jeudi 26 septembre 2013
mardi 23 juillet 2013
Marrée montante.
dimanche 14 juillet 2013
Il était une foi.
est si fragile,
brisée, épuisée.
une naiveté qui caille,
l'amertume comme armure,
pour éviter d'être encore fracassé.
samedi 13 juillet 2013
Tu me tisse.
Par un jour de juillet.
incessamment,
en s'abandonnat sur ses genoux,
.
Jusqu'à ce que ce ne soit ni à propos
de toi ni de moi.
...
samedi 25 août 2012
They call it kissing.
at the end of me
touching the end of you
the end of your ocean
where ripples of you
waving on your tongue
crush on your lips' shores.
we'll pour our seas into each other's
mix our flavors, our colors,
and blend our sands
so that we may never end again.
I'll sip the last spills of you
by the cliff of your chin.
and let us be nothing
but two pairs of lips suspended
two ends tasting infinity.
. . .
one reason
to do
anything.
To state the Universe
who you are.
Always ask yourself
what is the statement you are making through your action ?
and make sure it represents the highest vision of yourself.
Cette fois.
sans laisser de poussière de mots
pour cristalliser ce que les jours ont dévoilé.
Mais cette fois, cette fois j'y crois.
Je veux rattraper ma plume au vent...
vendredi 20 avril 2012
Résurrection.
Me voilà au milieu de la plage, le coeur qui crie, une boule d'inspiration dans les entrailles qui ne veut que se manifester.
Parce que nous marchons sur cette terre comme une tribue, nos pas qui s'harmonisent comme des battements de coeur. Nous sommes ici pour se souvenir, retourner à la maison en se tenant par les épaules. Et chaque indice sur cette chasse au trésor vaut de l'or et est à partager...
Et c'est pourquoi je vais réanimer ce blog au bois dormant au plus sacrant...
Permettez-moi tout d'arbord quelques justifications car dû à des courts-circuits cérébraux rencontrés lorsque j'essaies de déblatérer mes pensées en Français, alors que mon cerveau est innondé d'eaux anglophones depuis si longtemps, je vais m'exprimer principalement dans la langue de Shakespear et de cette façon également mes amis rencontrés sur la route qui ne connaissent pas Molière pourront comprendre.
* Langue française, je t'aime et je t'adore et je te serai de retour sous peu...
jeudi 29 mars 2012
Dans une bouteille à la mer.
Ces 9 derniers mois, je me suis sentie propulsée plus vite que mon ombre, j'ai perdu tout encrage jusqu'à oublier mon nom. Je me fond partout ou je vais. Je m'oublie et je me recommence à chaque fois.
Mais vous, vous êtes ce qui fais avancer mes pas parfois incertains.
Vous êtes le métal dans mes jambes. Je me chuchotte vos mots, vos visages quand le vent souffle trop fort pour regarder devant.
Je me penche pour collecter ces trésors de vie dans l'espoir chaque fois de pouvoir vous les partager.
J'ai envie de tout laisser débouler, ces mots, ces images, en un souffle jusqu'à vous.
Je me sens les bras débordés par la marrée d'histoires qui m'ont traversées.
Je sens les mots trop petits, trop mesurés, trop carrés pour suivre le courant qui m'emporte.
Je réapprends la vie à tous les jours.
Je veux vous dire que je vous aime. Vous êtes mon carburant.
Que tout est possible. La vie est vraiment une boule de plasticine entre vos mains.
Vos seules limites, vos seules clotûres sont celles que vous posez.
Je veux vous envoyer à travers les océans des rayons d'espoir.
Je veux entendre vos sourires résonner jusqu'ici.
dimanche 16 octobre 2011
vendredi 24 juin 2011
Je pars en voyage.
Je vous aime !
vendredi 10 juin 2011
Précaire équilibre.
Entre les lignes, entre les regards, entre les moments,
entre les paroles, entre les souffles.
Entre l'inspiration et l'expiration.
À ce petit instant précisément.
Cet instant figé où soudainement,
le présent plonge dans cette infinité qui lui est due.
Où enfin tout le reste perd son sens.
Parce qu'il ne fait aucun sens de vivre ailleurs que présentement.
Cet instant fragile, délicat,
mystérieux, merveilleux.
Où le regard dépasse l'horizon,
juste le temps de saisir réellement l'essence du moment.
Où tout notre être devient une éponge,
afin que nous traverse par tous les pores
l'odeur, le son, le goût du moment.
lundi 30 mai 2011
samedi 14 mai 2011
mercredi 4 mai 2011
samedi 30 avril 2011
Allez voir !
L'étang
Ma solitude est ronde comme un étang
un silence limpide dans lequel je pêche inspirations
et tourments
Où je visite mon haleine
et raisonne avec mes échos
Dans lequel je nage à contre-courant
dans le ras-de-marrée de mon être qui déborde
tentant de le contenir dans le petit bassin de mon corps
Ma solitude est ronde comme un étang
qui réfléchit ma nature humaine
et autour de laquelle je fais les cent pas
Mon corps est un territoire sans cesse à apprivoiser
dont les chemins sont sinueux et vertigineux
où éboulements et avalanches sont habituels
Mes artères sont étroites et abruptes
les parois de mon épiderme sont friables
mais le sommet est immense
Ma solitude est ronde comme un étang
au milieu duquel mon corps chaloupé largue les amarres
Ma solitude est ronde comme un étang
dans lequel je déverse l’infinité de mon océan
dimanche 13 mars 2011
Entrevue à Radio-Canada du 10 mars
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3D/medianet/2011/cksh/letelejournalestrie201103101759.asx&promo%3DZAPmedia_Telejournal&duree%3Dcourt
Il faut se rendre vers la fin de l'émission, à la portion culturelle !
mardi 4 janvier 2011
Comme la fibre de verre
J’ai parfois l’impression que le papier est si mince sur l’encre de mes mots, qu’ils pourraient s’effacer, s’estomper, se diluer, se déchirer, s’envoler, se mêler à la neige sans jamais que personne ne le sache. Et que la différence serait aussi grosse que le petit pois vert sous les matelas de la princesse.
J’ai parfois l’impression que le fil est si mince entre s’effondrer et s’élever.
Se réveiller ou rester endormis. L’instant s’échappe si facilement. Entre se rouler sous les draps ou enfiler ses souliers pour aller courir sur les -20 degrés de l’hiver. Entre éviter le regard des gens, esquisser un sourire inachevé aux passants, ou s’accrocher sans raison à un regard perdu, saisir pendant un instant une parcelle secrète de lui et lui offrir le plus beau sourire au monde. Que la seconde, telle une mèche, est si courte et fragile, elle semble vaciller dans l’espace-temps comme un navire sur la tempête, s’accrocher à la réalité comme la toute dernière feuille de l’arbre que la moindre brise menace. Celle où on songe à abandonner, cette seconde frémissante, celle juste avant que ce courant nous traverse les entrailles pour nous forcer à finalement attaquer la dernière côte. J’ai parfois l’impression que le geste est si délicat qu’il en est presque transparent, ce geste où l’on décide finalement de prendre ce pinceau égaré pour permettre au mystérieux barbeau de notre être de se matérialiser, de traverser notre enveloppe corporelle pour atterrir sur la matière afin d’exister un peu plus fort, laisser naître l’inconnu, imprimer une parcelle de nous, inventer un nouveau morceau au casse-tête de l’Univers. L’instant est si pâle et insaisissable, semblant ne pas exister tout à fait, vulnérable au moindre bouleversement, et pourtant. Et pourtant si déterminant.
Ces petites secondes précieuses qui flacottent au vent, épinglés sur le fil du temps, entre les divers coups de vents possibles aboutissant pourtant à des endroits si différents, soit au pôle Nord ou au pôle Sud, à la catastrophe ou au miracle, au médiocre ou au magnifique. C’est de ces instants aux habits si modestes dont dépend l’Univers. De ces instants que naissent les plus grands changements, de ces secondes pourtant si vite oubliées et tassées. De ces instants futiles et discrets qui existent entre le moment ou l’être-humain, assis depuis toujours, décide de se lever. Ces secondes intouchables où naît miraculeusement dans son esprit l’idée que tout n’est pas perdu, que ça vaut peut-être la peine de continuer, d’accomplir de grandes choses, de défléchir les jambes, de saisir le pinceau, de courir les cinq derniers mètres, de retrousser un sourire, d’écrire ce petit texte.
Juste pour voir.
... J’ai parfois l’impression qu’il serait si facile de passer à coter de sa vie, de ne faire que l'effleurer, sous prétexte que le chemin n’est pas toujours tracé quelque part, mais qu’il le serait tout autant d’accomplir des choses si formidables que les mots ne sauraient l'exprimer. Que tout cela ne tiendrait qu'à de la fibre de verre.
lundi 20 décembre 2010
Les taches
mercredi 24 novembre 2010
vendredi 19 novembre 2010
dimanche 24 octobre 2010
lundi 18 octobre 2010
dimanche 17 octobre 2010
Humeurs bleues
Tissus, encre, acrylique, papier de soie, papier d'aluminium et acétates sur masonite.
50 cm X 100 cm
Cet autoportrait est le fruit d'une rencontre entre le hasard, mes élans et mon intuition. Le but du projet était de réaliser un autoportrait sur un masonite grand format et, comme il m'arrive très rarement (souvent) d'oublier mon matériel en classe, ce qui fut le cas pour cet atelier, j'ai dû débuter le projet avec ce que j'avais sous la main ; soit des retailles de papier de soie, des morceaux de cartons et de la colle. Sans aucun geste prémédité, j'ai collé ici et là, aux endroits où je les croyais destinés, des lambeaux de papiers et de carton. J'ai ensuite suivie cette piste spontanée et, sans réfléchir, j'ai ajouté des morceaux de tissus et d'autres vestiges de mes élans créatifs antérieurs éparpillés dans les recoins de mon atelier. J'ai étalé plusieurs de ces rebus près de moi et je me suis laissé inspirée par la matière et les éléments de mon environnement; les motifs du tissus, la texture du papier de soie, l'eau jouant avec l'aquarelle, l'encre qui glisse sur le papier et le carton ainsi que l'intéraction de toutes ces matières comme une conversation autour d'un portrait de moi-même, de mon environnement, de mes humeurs... L'œuvre s'est ainsi dessinée d'elle-même, d'intuitions en intuitions et de gestes impulsifs en taches téméraires. J'ai ensuite inséré, à travers de cet amalgame de textures et matières, qui finalement illustre bien ce qui tapissait les abysses de mon for intérieur à ce moment, un visage timide qui est le mien. La sincérité spontanée qui habitait mes gestes lors de la création de cet autoportrait résulte d'une œuvre absolument authentique et d'un reflet de moi-même et de mes humeurs aux teintes parfois bleutées.
Pesha-War
Encre et acrylique sur toile.
50 cm X 120 cm
Ensuite, lorsqu'est venu le moment de m'attaquer à la toile, j'ai eu cette envie de l'asperger d'encre et d'acrylique, ce qui forme les éclaboussures en arrière-plan. J'ai ensuite dessiné les corps à travers et sur les taches d'encre, sans trop prendre le temps de m'arrêter et d'observer l'effet créé par la superposition des corps sur les taches. Ce n'est que plus tard que j'ai constaté toute l'émotion qui s'en dégageait. Les taches d'encre se sont ensuite apparentées à des taches de sang et des ecchymoses et l'œuvre a pris un tout autre sens...
C'est ici que ça devient intéressant; le fait est que lorsque j'ai réalisé cette œuvre, je lisais un roman dont certains passages décrivaient une charmante ville du nom de Peshawar, au Pakistan. Durant la même semaine, j'ai eu vent au télé journal des attentats qui bombardaient cette même ville. La coïncidence fut étonnante, et vu l'image que je m'étais construite de cet endroit, fort troublante. En y songeant un peu plus, ces corps emboîtés et meurtris sont apparus sous mes yeux comme étant des corps vulnérables victimes de la guerre. J'ai alors décidé d'intituler mon oeuvre Peshawar jusqu'à ce que je remarque ces trois petites lettres terrifiantes qui tachent la finalité de ce nom... d'où le titre que je lui ai finalement attribué: Pesha-War.